Le bout du monde
/Mon périple commence en gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78) où m'attend un RER B direction l'aéroport de Roissy CDG. Sachez que prendre le RER avant une année à l'étranger, coupé de la routine, est un excellent moyen de ne pas oublier une des raisons pour laquelle on est parti. Les transports parisiens vont difficilement me manquer même s'ils s'avèrent être très pratiques pour éviter les embouteillages.
Bref, j'arrive à l'aéroport 2h30 en avance sur l'heure de départ de mon avion. L'enregistrement et l'embarquement pour Hong-Kong se font sans encombre et me voilà rapidement coincé entre une chinoise et un français dans un A340 bien rempli. 12 heures de route pour 6900 km ça parait long mais en fait c'est plutôt rapide quand on "dort" 7 heures.
Une demi-journée plus tard donc, me voici dans l'aéroport de Hong-Kong sans pouvoir y mettre un pied dehors pendant 6 heures. J'en profite quand même pour me dégourdir les jambes et prendre quelques photos pour faire passer le temps. Une heure de retard prévue sur mon second vol, heureusement un bon wi-fi et quelques magazines pallieront cette attente. Cette fois direction ma destination finale; Auckland, capitale économique de la Nouvelle-Zélande. Le sommeil est plus difficile à trouver cette fois et l'excitation d'arriver enfin se fait de plus en plus sentir.
Mon entrée sur le territoire kiwi est plus simple et rapide que ce que je avais imaginé. Un léger coup d’œil sur mon visa, aucune vérification à propos de l'assurance (pourtant obligatoire) ni sur l'attestation des fonds nécessaires, et me voilà officiellement admis en terre maori !
Par contre ils ne plaisantent pas avec leur environnement et une fouille renforcée permet d'éviter d'amener dans leur pays nourriture, animaux ou même de la terre infectée par les chaussures.
Une navette m'amène en 40 minutes au pied de mon auberge de jeunesse située dans le centre d'Auckland. Enfin ça c'est si on choisit la bonne. Parce que la navette prend deux chemins différents en fonction de la branche qu'elle emprunte. Fatigué, je choisis évidemment la mauvaise pour finalement terminer le chemin par 30 minutes de marche. Ça me permet de me familiariser avec la nature du terrain de la ville: vallonné (ah oui, la ville est construite sur 50 volcans actifs). Une belle bâtisse victorienne sera donc mon toit pour 5 nuits !
Les premiers jours vont me permettre de régler quelques formalités administratives et surtout de dénicher un valeureux van pour le reste de mon séjour !
Pour finir, voici une infographie qui résume mon périple jusqu'au bout du monde.