Après avoir bien déconné dans les vignes gelées, il est temps pour moi de renflouer sérieusement les caisses. Le meilleur endroit pour ça c'est Christchurch. Souvenez-vous, la ville meurtrie par les tremblements de terre. Après les secousses dévastatrices de 2011. Ils cherchent beaucoup de main d'oeuvre non qualifiée pour aider à reconstruire quantités de bâtiments détruits. Il suffit simplement de se présenter aux deux plus importantes agences d'intérim de la ville.

Après avoir été lourdement frappé par la réalité du marché du travail saisonnier dans les stations de ski, j'ai donc été contacté via Facebook par François. Un autre backpacker français qui me propose un peu de travail dans les vignes situées à cheval sur les régions de l'Otago et du Canterbury.

Après ce mois d'Avril sportif riche en aventure, il est temps pour ma co-équipière de faire route pour le nord et rejoindre Auckland pour retrouver les siens. Pour cela, on retourne à la ville de Queenstown, connue pour être la capitale mondiale des sports extrêmes et berceau du saut à l'élastique. C'est le point névralgique de la région alpine du pays. En hiver la ville se transforme en station de ski, porte d'entrée vers de nombreux domaines skiables.

Pour clôturer ce mois d'Avril (et oui plus d'un an de retard sur le blog, c'est officiel...le prochain voyage sera plus à jour promis !) nous allons en direction de notre ultime Great Walk: Routeburn Track. La spécificité de cette randonnée est qu'elle se présente en "one-way", autrement dit, ce n'est pas une boucle.

Ça y est, 6 mois après avoir booké la célébrissime "Milford Track", nous y sommes ! C'est une randonnée très prisée mais surtout ultra préservée et contrôlée. Situé au cœur des fjords, le tracé est uniquement accessible par bateau, autant au départ qu'à l'arrivée. Un chemin de 53km qui serpente la nature sauvage et presque intacte des fjords. Les places pour la randonnée sont d'autant plus limitées que le sens de la marche est imposé ainsi que les refuges.

Ca y est, on y est ! C'est parti pour les trois grandes randonnées de la région des fiords. Trois chemins quasi mythiques dans le pays, courtisés par beaucoup et donc avec obligation de réserver à l'avance. Surtout pour Milford, mais on y reviendra quand on y sera ;). Pour le moment c'est Képler track qui nous intéresse. Un boucle de 60 km qui passe par des forêts denses pour ensuite survoler les lacs Te Anau et Manapouri.

Hors de nos selles nous retrouvons notre monture la plus fidèle: le van. On a planifié quelques randos dans la région des fjords alors on décide de prendre la route qui longe la côte sud du pays pour rejoindre cette magnifique région.

L'Otago est une région de l'île du sud qui s'étend des côtes du sud est du pays jusqu'aux massifs alpins de l'île. A quelques dizaine de kilomètres de la capitale Dunedin se trouve le célèbre "Otago central rail trail". Un sentier de 150km qui suit les anciennes traces des lignes de chemin de fer qui convergeaient vers la métropole autrefois.

Après deux semaines à ramasser des cailloux dans un terrain de golf au milieu d'un cadre unique et préservé je rejoins une dernière fois mon copilote pour son ultile mois au pays des kiwis.

Me voilà de nouveau séparé de mon acolyte après une petite semaine au sein de l'auberge espagnole. Pour ma part un HelpX m'attend dans la région des fjords, quant à Alice une aventure de deux semaines à bord d'un bus se profile. [...] Il est temps pour moi de rejoindre mon lieu de villégiature pour les deux prochaines semaines, près de Te Anau, le chef-lieu de la région des fjords. L'endroit se nomme "Takaro Lodge".

Il est temps pour moi de retrouver ma chère copilote Alice dans la ville de Christchruch. Ce n'est pas par hasard que nous avons choisi cet endroit car c'est ici que va se dérouler prochainement la mondialement célèbre "color-run" (course de 5 kilomètres basée sur la joie, la couleur et le fun). Nous voulions y participer mais du fait du genou récalcitrant de mademoiselle, nous nous sommes inscrits en tant que bénévole sur la course.

Accompagné de mon acolyte germanique, nous sommes toujours en route pour le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, le Mont Cook ou Aoraki en maori. La route aux allures de plaines désertiques laisse apparaître les lueurs bleues turquoises du lac Pukaki. Cette étendue d'eau matérialise la porte d'entrée de ce domaine alpin que l'on peut apercevoir pointer le bout de son nez à l'autre extrémité du lac.

Après plus d'un mois au sein des châteaux gonflables de Nelson, je me dis qu'il est temps de me tourner vers  de nouveaux horizons. Et surtout, commencer à chercher un travail à temps plein pour l'hiver dans la région des Alpes, plus au sud. L'objectif est de reprendre la route en direction de Wanaka, une petite ville nichée au milieu des stations de ski de la région. Pour se faire, Valentina et moi descendons par la "west coast" de l'île.

Vingt quatre heures après avoir foulé le sol néo-zélandais je rencontrais un groupe composé de quatre allemands sympathiques, tous venant d'horizons différents. Ils souhaitaient faire la fameuse Great Walk le long des côtes du parc d'Abel Tasman et me proposaient de les joindre pour le faire...dans 5 mois. Ni une ni deux, j'acceptais la proposition car dans tous les cas je comptais l'effectuer, donc autant partager les souvenirs !

Ca y est, je quitte l'île du nord pour ne la retrouver qu'à la fin de mon périple dans approximativement 6 mois (vous pouvez maintenant deviner à quel point le blog a pris un peu de retard =). Le billet du ferry en poche, nous voilà parti pour sillonner le détroit de Cook qui sépare les deux îles principales du pays. La traversée peut s'avérer tumultueuse par temps agité, mais nous c'est que du bonheur, mis à part une bonne brise omniprésente. Ce bras de mer qui relie l'océan Pacifique à la mer de Tasman se termine pour nous dans les Marlborough Sounds (rien à voir avec le vendeur de nicotine) qui offre un bel accueil. Cette nouvelle île ne pouvait nous faire meilleure première impression !

Depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande je suis enthousiaste et admiratif devant cette nature abondante, changeante, sauvage et intacte qui est fortement due au caractère insulaire du pays. En revanche, les villes ici n'ont que rarement capté mon attention. Mais Wellington est différente !

De retour du côté de mon sommet favori, pour cette fois l'approcher de plus près et ne pas rester à le contempler d'en bas. Même si je ne me lasse pas de sa silhouette se fondant dans un coucher de soleil.

Nous voilà donc à Urenui, une toute petite bourgade près de New-Plymouth (là où s'est déroulé le salon du tatouage) pour commencer notre première expérience au sein d'une brasserie nommée "Mike's". Il y a principalement deux bâtiments; un qui constitue l'usine et un autre qui officie en tant que boutique et salle de dégustation avec une terrasse ensoleillée. Il y a également un petit refuge au fond de la propriété qui constitue notre dortoir durant notre séjour. C'est un peu spartiate au milieu des araignées mais le wifi est massivement présent !

Après une semaine riche en découverte du coté de New-Plymouth, nous reprenons la route vers l'est en direction du Parc National du Tongariro pour notre deuxième Great Walk. Nous quittons de vue peu à peu le superbe Taranaki pour nous engouffrer dans les paysages vallonnés de Nouvelle-Zélande. Surprise, au détour d'une crête nous apercevons ce qui semble être le Taranaki, mais il semble s'être fait coupé le sommet... La montagne qui se dresse devant nous s'avère en fait être ce qui nous attend pour les quatre prochains jours, exciting!

Durant ma première semaine en auberge à Auckland, nous entendions parler d'un évènement majeur autour du tatouage du côté de New-Plymouth. Deux semaines plus tard en scrutant de plus près la page Facebook de l'évènement Alice dénichait qu'ils cherchaient des volontaires pour aider à mettre en place les stands, la sécurité, le nettoyage du site,... On se disait alors que l'on serait dans le coin à ce moment, que ça à l'air cool, qu'on aura accès libre au festival et qu'on aurait même droit à un super t-shirt en tant que membre du staff. Bref, on postulait !