Ô Taranaki!
/De retour du côté de mon sommet favori, pour cette fois l'approcher de plus près et ne pas rester à le contempler d'en bas. Même si je ne me lasse pas de sa silhouette se fondant dans un coucher de soleil.
Le temps nous est compté car notre chère teneuse de cartes décolle dans quelques jours pour une autre île, le Sri-Lanka, pour rejoindre son cher et tendre. On décide alors de faire une courte randonnée de quatre heures (bon aussi parce qu'on arrive tard au pied du mont). L'ascension se fera plus tard, on part tous les trois (Alice, Valentina et moi) sur les flancs du volcan mais l'envie de gravir jusqu'au sommet est de plus en plus grande.
Quelques jours plus tard, débarrassés du kway rose et de son contenu (**joke**) je retourne avec Valentina au pied du volcan pour cette fois en toucher le sommet. On part bien plus tôt que notre précédente expédition pour éviter le vent qui se lève durant l'après-midi. Après une nuit dans le van juste en bas de la montagne, ma coéquipière d'ascension et moi partons pour 6-8 heures de marche en direction de la neige toujours présente.
Tout comme pour le Tongariro, le début est plutôt facile mais au bout de deux heures les premières difficultés se font ressentir. Encore une fois, la pente est raide et le terrain glissant mais nettement plus abordable. On galère quand même 2 heures encore pour enfin apercevoir la neige qui recouvre le cratère. La vue se dégage et il ne nous reste plus que quelques mètres à escalader avant de prendre de pleine face la vue plongeante sur la région et la mer.
On prend une bonne heure pour déguster nos sandwichs et le décor qui nous entourent. On a du mal à quitter ce petit coin de neige perché entre un plateau nuageux et un tapis d'eau. Après une bouffée d'air frais et de bonbons on se dirige vers la descente. Pour atteindre le cratère il suffit juste de s'asseoir et de se laisser glisser dans la pente. Après nous retrouvons nos cailloux, glissants aussi.
Le soir nous passons la nuit à New Plymouth, vue sur la mer, la tête pleine d'images inoubliables.
Le lendemain une amie allemande de Valentina nous rejoint en ville pour 3 jours de canoë-kayak sur la rivière Wanganui. Mais avant, elle a elle aussi envie d'arpenter cette mystérieuse montagne. On trouve un itinéraire sympa sans avoir à payer une navette onéreuse. Résultat quatre heures de marche autour du cône avec des lacs très photogéniques.
Ca y est, j'en aurais bien profité de cette belle montagne qui m'a tant nargué tout ce temps ! Je peux maintenant aller plein sud et découvrir la seconde île principale du pays.