Auckland, mais pas que
/Après une semaine à Auckland, et bientôt en route vers le Nord, il est l'heure de faire un post sur cette cité.
La ville est construite sur le modèle de ces cousines nord-américaines. Un centre des affaires au cœur de la ville, des avenues qui le quadrillent, avec un bon nombre de magasins, cafés et restaurants et puis en périphérie des quartiers résidentiels. La particularité d'Auckland réside essentiellement sur le fait qu'elle est bâtie sur une cinquantaine de volcans, ce qui permet facilement de prendre de la hauteur et de quitter le centre ville, peu séduisant. Le "downtown" est en effet pas très savoureux à mon goût et manque désespéramment d'âme comme peuvent l'avoir Montréal ou Big Apple. Bien qu'en poussant la porte de certaines échoppes on se rend compte que les locaux sont accueillants et toujours prêts à nous rendre service.
Qu'importe ! Quand on quitte le centre, et que l'on gravit ces volcans, on se rend compte du bien-vivre de cette métropole et les hauteurs de la ville nous en révèlent ces charmes.
Sortir du lit à 5h00 du matin permet de côtoyer les dizaines de coureurs qui arpentent très tôt le Mont Eden.
L'après-midi est davantage propice à une balade sur le "One Tree Hill", et approcher les moutons néo-zélandais (plus nombreux que les kiwis, les habitants de Nouvelle-Zélande).
La météo ici peut changer rapidement. Le vent y étant très soutenu, les grosses averses et les belles éclaircies se succèdent à tour de rôle les jours de mauvais temps. Heureusement le soleil peut être de la partie toute la journée même si le vent souffle toujours aussi fort.
Il est judicieux de savoir que la couche d'ozone est plus mince de ce côté du globe. Alors même si les rafales balaient le visage, la crème solaire d'indice 50 n'est pas de trop pour protéger la peau qui subit de pleins fouet les rayons UV.
Les environs d'Auckland sont également l'occasion de faire la coupure avec la ville, et d'aller à la rencontres des plages qui ne sont qu'à quelques dizaines kilomètres du centre.
En une quarantaine de minutes de ferry du port d'Auckland, nous voici sur la magnifique île Waiheke.
Autrefois cette île avait pour habitude d'accueillir les hippies fuyant la métropole en quête d'une vie purement écolo. Aujourd'hui ce bout de terre est convoité par les grosses fortunes, mais l'île et ses habitants ont su préserver son instinct marginal.
En route pour une après-midi randonnée au milieu des forêts pour ensuite atterrir sur les plages de l'île. Le soleil est largement au rendez-vous et les touristes quasiment absents, que du bonheur.
Le jour suivant, c'est trente minutes de route qui nous mènent du côté de Piha et Karekare. Un bon spot pour les surfeurs et pour ravir les yeux encore une fois. L'accès à ces endroits se fait par des routes secondaires escarpées qui rendent la conduite attrayantes. Les forêts de types tropicales (ou "Jurassic Park") nous ouvrent les portes sur les plages de sable noir. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance de voir de près des lions de mer, habitués à s'abriter du côté du rocher...aux lions de mer. Ce dernier est par contre accessible à marée basse et on peut l'escalader pour contempler le paysage de sa hauteur.
Un autre sentier nous oriente vers une une chute d'eau plutôt sympa, où la couleur de l'eau tourne elle aussi au turquoise.
Que ce soit par la voie terrestre ou maritime, les paysages d'Auckland et de ses environs en mettent plein la vue et il fait bon de s'y ressourcer. Végétation luxuriante, eau limpide, terres sauvages, climat rude; je commence vraiment à sentir ce que ce pays a à offrir et je me doute que ce n'est qu'un aperçu de ce qui m'attend. Les arbres et les bruits d'oiseaux qui émanent des forêts denses me rappellent que je ne me situe pas en terrain connu, mais bien dans un décor aussi passionnant que celui de la Polynésie.